Dans la vallée du M’zab à Ghadraïa en Algérie, il existe une relation entre les anciennes oasis et les extensions agricoles créées depuis une trentaine d’années en amont des oasis. Ces nouveaux périmètres irrigués (extensions) ont été rapidement confrontés aux problèmes de manque d’eau. Pour remédier à ce problème, ils ont puisé dans les anciennes pratiques de partage et préservation des eaux dans les anciennes oasis. Paradoxalement, les nouvelles extensions agricoles étaient au départ calquées sur ce qui pouvait se faire dans les exploitations agricoles contemporaines des grands périmètres avec des pratiques plus linéaires, mais les sécheresses les ont incitées à se réapproprier les anciennes pratiques oasiennes comme une alternative.
C’est dans ce cadre que s’inscrit un travail de processus multi-acteurs sur la gestion consensuelle et durable de l’eau à Ghardaïa : entre pratiques circulaires (oasienne) et linéaires. Une série de 4 ateliers pour comprendre la vision des acteurs des 3 modèles agricoles (anciennes oasis, extensions agricoles et les grands périmètres agricoles) mais aussi celle des institutionnels appartenant à différents administration (DSA, DRE, ANRH, APC) et les chercheurs (CREAD, Université de Ghardaïa et Université de Bordj) ont été tenu les 25 et 26 septembre.
Le 2 octobre 2022, s’est tenu un dernier atelier qui a regroupé l’ensemble des parties prenantes, l’objectif était d’identifier de manière collégiale les problèmes et un panel de solutions éventuelles.