Des processus multiacteurs sont au cœur de la démarche du projet Massire. Ces processus sont fondés sur un objectif et des actions en commun discutés et validés avec les acteurs locaux. Ces actions regroupent un ensemble d’activités (cf les différents axes de travail du projet):
- des études approfondies
- une réflexion collective, notamment pour partager les connaissances
- une démarche de concertation notamment autour de l’expérimentation d’innovations
- le renforcement de capacités et la mise en réseau
- des activités de communication et de capitalisation
Différents processus sont menés.
Au Maroc
- Les différents dispositifs possibles pour la recharge artificielle de nappes pour sa valorisation agricole, dans une vision territoriale assurant un accès équitable à la ressource.
- La mise en place d’une Veille Collaborative des Territoires Oasiens et Ruraux. Il s’agit de mettre en place un dispositif d’observation, porté par les acteurs locaux et demandant peu de ressources, de façon à ce que ce dispositif soit pérenne hors projets.
- L’identification des modalités d’utilisation de l’énergie solaire dans le cadre d’un développement durable.
- Les options pour une réutilisation des eaux usées traitées pour l’agriculture.
- Les options pour un développement de la filière pomme en zone de montagne.
- L’identification des options pour l’émergence de la production de datte biologique de la production jusqu’à la valorisation, y compris les « sous-produits » des palmiers.
- La caractérisation de nouvelles techniques d’irrigation, permettant une utilisation plus efficience des ressources en eau.
Schémas des liens entre les différents processus multi-acteurs au Maroc, dans la zone de Todgha et dans la zone de M’semrir.
En Algérie
- L’accompagnement d’une réflexion collective sur les moyens de traiter et mobiliser les eaux usées pour l’irrigation à Ghardaïa.
- L’accompagnement à une réflexion sur un bonne coordination territoriale autour de l’installation et de la gestion des puits-capteurs, permettant la recharge de nappe, pour améliorer la durabilité de l’agriculture dans les nouvelles extensions agricoles.
- La valorisation et la commercialisation de la production de safran dans la région de Berriane. Cette culture est une innovation récente dans la région de Ghardaïa. Elle présente aussi un intérêt particulier du fait du fort rôle des femmes dans le processus post récolte (émondage et séchage).
- L’accompagnement à une meilleure gestion des associations d’irrigation à Ghardaïa.
Schéma des liens entre les différents processus multi-acteurs en Algérie.
En Tunisie
- L’amélioration de la biodiversité et de la gestion durable des ressources, grâce à de nouvelles pratiques et une meilleure valorisation des différents produits, à la fois à Kebili et à Médenine.
- L’amélioration de la gestion de l’eau, avec différentes composantes: 1) la conception de scénarios pour un développement durable des zones d’extension des palmeraies à Kebili, actuellement illégales; 2) l’amélioration du fonctionnement des organisations d’agriculteurs en charge de la gestion de l’eau dans les zones traditionnelles; 3) l’amélioration du pilotage de l’irrigation et du drainage.
- L’accompagnement à l’intégration des jeunes dans le monde agricole.
- Le renforcement des structures socio-économiques et solidaires de la femme rurale.
- Le renforcement des chaînes de valeur, notamment les cultures de terroir dans les zones marginales.
- Un observatoire de la durabilité des extensions agricoles.
- L’ adaptation variétale de l’orge face à la salinité
Schémas des différents processus multi-acteurs en Tunisie (schéma 1 et schéma 2).